SWOT : un satellite pour cartographier le cycle de l’eau sur Terre

Résultats scientifiques

Cinq scientifiques, dont Benoit Laignel, enseignant-chercheur de l’Université de Rouen Normandie au laboratoire Morphodynamique continentale et côtière (M2C - CNRS/Unviersité de Caen Normandie/Université de Rouen Normandie), nous expliquent le fonctionnement et les objectifs de le satellite révolutionnaire SWOT (Surface Water Ocean Topography), développé par la NASA et le CNES et lancé le 15 décembre 2022.

Jamais les niveaux des océans et des eaux continentales n’auront été mesurés avec autant de précision. C’est la promesse du satellite SWOT (Surface Water Ocean Topography), développé par la NASA et le CNES et lancé le 15 décembre 2022. Ces mesures vont permettre de mieux connaître les ressources en eau, d’alimenter les modèles climatiques et d’améliorer l’évaluation des risques liés aux inondations et à l’érosion, le tout à l’échelle inédite de la Planète. Pionnière en océanographie et altimétrie, la France a un rôle important dans cette mission. On lui doit en effet une grande partie de la préparation de l’exploitation scientifique (définition des objectifs et des instruments) de la mission. Deux des 4 scientifiques Project Investigator (PI) de la mission travaillent dans un des nombreux laboratoires du CNRS-INSU qui y ont contribué. À travers sa Division technique, le CNRS-INSU est également impliqué dans la phase de calibration/validation.

Cinq scientifiques nous expliquent le fonctionnement et les objectifs de ce satellite révolutionnaire :  Benoit Laignel, enseignant-chercheur de l’Université de Rouen Normandie au laboratoire M2C ; Rosemary Morrow, chercheuse CNAP de l’Université de Toulouse-Paul Sabatier au laboratoire LEGOS-OMP , Sylvain Biancamaria, chercheur CNRS au LEGOS-OMP ; Manuela Grippa, chercheuse CNAP à l’Université Toulouse III Paul Sabatier au laboratoire GET-OMP ; et Aaron Boone, chercheur CNRS au CNRM .